Expositions

L'exposition des prothèses et des objets personnels des prisonniers du camp de concentration

Exposition permanente

La première exposition permanente a été fondée en 1947 sur le terrain du camp Auschwitz. Avec quelques altérations à travers des années, elle a gardé son caractère initial. Elle consiste dans la plupart en documents et objets authentiques qui font preuve des conditions de vie et des histoires individuelles des prisonniers.
A part les photographies documentaires, les photocopies des documents, les modèles ou sculptures, l’exposition présente également des objets historiques tels que les vêtements des prisonniers, les bat-flancs, les équipements des casernes ou les biens personnels dont on a privé les Juifs arrivants au camp ou aux chambres à gaz. En plus des objets du quotidien, les visiteurs peuvent aussi voir les châles de prière juives ou les prothèses des prisonniers. Mais l’un des objets exposés les plus frappants sont les cheveux des victimes rasées avant l’asphyxie par le Zyklon B.

Des plaques commémoratives déployées sur le terrain des deux camps servent à expliquer les endroits, les objets et les événements les plus importants. Ainsi ont été présentées les causes de l’emprisonnement des personnes envoyées au camp aussi bien que le processus de l’extermination des Juifs. Ces questions sont abordées à travers des photocopies des documents, des photographies authentiques, des plans et des cartes des camps, des modèles des appareils de l’extermination ou bien des objets tels que les boîtes de Zyklon B.
L’exposition fait également preuve du traitement des prisonniers dès leur arrivée au camp : procédures d’admission au camp, tatouages et catégorisation des prisonniers, etc. La visite est préparée de manière que les visiteurs reconstruisent les étapes de l’admission au camp en suivant le trajet parcouru par les vrais prisonniers.
La vie quotidienne des détenus est présentée sur les reconstructions des tableaux de l’ex-prisonnier, comme Mieczysław Kościelniak, et sur les photographies des victimes du camp, avec les inscriptions précisant leur nom, prénom, âge, profession, date de l’arrivée au camp et date du décès.

Ensuite, l’exposition mène à travers la cour où se tenaient les exécutions et les châtiments corporels des prisonniers. Dans les années 1941-1943 les Allemands y assassinent plusieurs mille de personnes, dans la plupart des prisonniers politiques polonais, les membres des organisations clandestines, particulièrement du mouvement de résistance polonais. Mais le point culminant de la visite constitue les crématoires et les chambres à gaz, partiallement détruits par les Allemands lors de la liquidation du camp, mais reconstruits (à partir des éléments authentiques) par le musée.

Un groupe de visiteurs Juifs faisant le tour du camp d'Auschwitz

Expositions nationales

Les autres expositions, dites « nationales », ont été initiées dans les années 50. L’objectif principal à cette époque-là était de montrer la vie des citoyens de différents pays envahis par l’Allemagne, leurs expériences et leur sort dans le camp KL Auschwitz. Ainsi, les visiteurs peuvent voir, entre autres, l’exposition polonaise, française ou belge.

Exposition polonaise

Cette exposition, ouverte en 1985, commence dès le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Elle présente brièvement les événements de l’invasion de la Pologne par les Allemands ainsi que les circonstances de la division du territoire polonais entre l’Allemagne et l’Union soviétique qui signent un pacte secret en 1939. Elle explique aussi la division du territoire polonais par l'occupant allemand : les terres sous le Gouvernement général de Pologne, les zones intégrées dans le Reich et le système juridique imposé par l’occupant.
Le point suivant de l’exposition est consacré au mouvement de résistance polonais et sa lutte contre l’occupant. Les visiteurs découvrent ensuite la politique allemande envers le peuple polonais : terreur, répressions, liquidation de l’intelligence, déportations aux camps de concentration, tentatives de germanisation, etc.
Ensuite, l’exposition porte sur la participation des forces armées polonaises dans les combats sur tous les fronts internationaux pour arriver enfin à la présentation des prisonniers Polonais du camp KL Auschwitz.

Exposition française

Ouverte en 2005, l’exposition porte sur le sort des Juifs d’origine française, envoyés au camp d’Auschwitz. Les visiteurs découvrent les biographies des personnages dont les histoires vont être ensuite présentées. Ceux qui ont survécu font des témoignages que l’on peut regarder en vidéo. Le dernier point de l’exposition constituent les photographies des enfants juifs déportés à Auschwitz.

Exposition belge

Ouverte en 2006, l’exposition présente d’abord les informations générales sur la situation de la Belgique lors de la Seconde Guerre mondiale : capitulation et collaboration, occupation allemande, gouvernement en exil, mouvement de résistance. Ensuite les visiteurs passent à la partie consacrée aux persécutions de la population juive et aux camps de Breendonk et de Malines (Mechelen) : une introduction au dernier point de l’exposition, les déportations à KL Auschwitz.
L’histoire des Juifs d’origine belge au camp d’Auschwitz est raconté à travers des photographies des personnes arrivées, des informations sur le transport, le nombre de victimes et de rescapés. Chaque transport est présenté en détail sur un modèle.

Les valises des Juifs arrivées au campement d'Auschwitz

Expositions en ligne

Les visiteurs qui veulent approfondir leurs connaissances sur l’histoire du camp KL Auschwitz sont invités à consulter les expositions en ligne, disponibles en polonais et en anglais sur le site officiel du musée : http://www.auschwitz.org/zwiedzanie/wystawy-on-line/ . Les sept expositions portent sur des sujets différents :

Exposition « Auschwitz, mémoire, monde »

Préparée pour commémorer le 65e anniversaire de la fondation du musée, l’exposition consiste en 28 photographies des personnages du monde de la politique ou de la religion qui sont venues au camp pour rendre hommage aux victimes.

Exposition « Avant qu’ils aient perdu leur vie... »

Une exposition consacrée strictement aux Juifs déportés de la région de Zagłębie Dąbrowskie (voïvodie de la Petite Pologne) dans les années 1942-1943. Leur histoire est présentée à travers 2500 photographies retrouvées dans une des valises après la libération du camp. Ces recueils permettent de découvrir la vie de l’avant-guerre des Juifs polonais venant de la région.

Projets de l’expansion du camp

Divisée en deux parties principales, l’exposition présente d’abord les projets de l’expansion du camp datant du 1943 pour passer ensuite aux projets concernant la ville d’Oświęcim

Exposition « Ne laissons pas oublier »

Cette exposition a été créée grâce aux contributions des ex-prisonniers et membres de familles des victimes d’Auschwitz qui ont cédé au musée leurs objets personnels ou leurs pièces d’art liés à leur emprisonnement dans le camp.

Evacuation et libération du camp

La dernière exposition en ligne porte sur l’évacuation du camp, les tentatives d’effacer les traces des crimes nazis, sur les assassinats en masse des derniers prisonniers ainsi que sur la libération du camp par l’Armée rouge le 27 janvier 1945.

Exposition « Ne laissons pas oublier »

Cette exposition a été créée grâce aux contributions des ex-prisonniers et membres de familles des victimes d’Auschwitz qui ont cédé au musée leurs objets personnels ou leurs pièces d’art liés à leur emprisonnement dans le camp.

Sonderkommando

Présentation de Sonderkommando – un groupe de prisonniers juifs forcés par les Allemands à superviser et assassiner les personnes venant aux chambres à gaz. L’exposition porte sur le début de l’existence du groupe, sa résistance et sa rébellion du 7 octobre1944.